Il existe plusieurs méthodes pour assurer la stabilité, la résistance et l’esthétisme des sols soumis à des passages et des charges assez importants. L’enrobé fait partie de ces options. Découvrez donc de quoi il s’agit et comment se déroule sa mise en oeuvre.
Enrobé : définition
L’enrobé est l’alternative au goudron dont l’utilisation en France a cessé dans le courant des années 60. Il s’agit d’un mélange de granulats d’une section supérieure à 63 micromètres, de sable fin (moins de 63 micromètres) également appelé “fines”. Le tout est assemblé par un liant hydrocarboné, le bitume étant le liant le plus utilisé. Pour en savoir plus sur l’enrobé:
Technique et conception
L’enrobé se fabrique à froid lorsqu’il est destiné à réparer des chaussées déformées par des nids-de-poules et autres inégalité. La conception et l’application à chaud permet surtout de réaliser des couches de fondations, des couches de roulement et des couches de base. L’enrobé tiède est une technique plus économique en termes de consommation d’énergie.
Dans tous les cas, l’enrobé se fabrique dans un centre ou un poste d’enrobage. Les granulats sont chargés dans des trémies au moyen d’un chargeur. Les fines sont ajoutées puis les matériaux sont déversés à la vitesse sélectionnée. Ils sont acheminés vers un tambour équipé d’un brûleur dont les flammes se chargent de sécher l’enrobé en préparation. Les matériaux sont malaxés. Des fines présentent dans la fumée de séchage sont réinjectées et le liant hydrocarboné est ajouté. Le mélange subit une dernière phase de malaxage. Il est désormais prêt à l’emploi.
L’enrobé qui est stocké en trémies peut être appliqué à la main si la surface à couvrir est de faible dimension. Dans le cas d’une surface intermédiaire, une mini-pelle équipée d’accessoires adéquats est utilisée. Pour une application sur les rues et autoroutes, c’est un finisseur qui assure la mise en oeuvre.
Facile à mettre en oeuvre, l’enrobé est une solution polyvalente qui peut éventuellement prendre la teinte des graviers utilisés.